Aime…
Je me détends grâce à la peinture ou au dessin. Et j’adore aussi
écrire.
L’Université & moi…
Je suis arrivée à l’université presque par hasard. J’étais sur le
même poste depuis 6 ans, j’avais envie de changer d’air. Lors
d’une réunion d’informaticiens d’IUFM (les anciennes ESPE) à
Paris, j’ai demandé à mon voisin s’il n’y avait pas une place qui
se libérait à La Réunion, il m’a dit oui. J’ai fait ma demande de
mutation et voilà.
L’Université m’a apporté quelques amis très solides. À l’IUFM, je
travaillais sur un service minitel. À l’Université de La Réunion, je
me suis investie rapidement dans la conception web.
C’est aussi à l’Université de La Réunion que j’ai acquis quelques
compétences en audiovisuel, grâce à des ateliers ouverts aux
personnels.
Grâce à mon métier de conception web, j’ai pu me plonger dans
nombre de projets de recherche. Je me régale autant avec les
projets en biologie marine, en sciences de la terre, en lutte
contre les maladies infectieuses, etc…
Mais avant tout, ce que m’apporte vraiment l’Université de La
Réunion aujourd’hui c’est enfin un métier qui me plaît et qui a du
sens autour de l’accessibilité numérique.
Anecdote…
Dans ma famille, seul un de mes frères était au courant de ma
demande de mutation (on est 6 frères et sœurs). À la fermeture
de mon IUFM pour les vacances de Noël, mon secrétaire
général est venu me chercher. «Annie, il faut que je vous
montre quelque chose». Le quelque chose était l’avis de la
Commission Paritaire de l’Université de La Réunion qui acceptait
ma demande de mutation. Ça a été un choc finalement. Je
me suis dit «maintenant que tu es acceptée, tu ne vas pas te
dégonfler». Ma mère n’était pas ravie. Mais mon rêve de passer
à l’hémisphère Sud s’était réalisé. Ma motivation de départ était
principalement environnementale. J’ai une formation initiale en
biologie et physiologie végétale et je savais qu’ici à La Réunion,
j’allais m’éclater.
Fière de…
Ce dont je suis le plus fière, c’est d’être à l’origine du
développement de l’accessibilité numérique à l’Université de
La Réunion. Et pourtant, j’ai bien ramé. Le sujet s’est envolé
vraiment depuis deux ans. Je suis aussi extrêmement fière
d’avoir participé en tant que co-scénariste et scripte de fortune
à un documentaire inter-ministériel sur la transformation
des Services publics, via un management innovant. Et je
suis également fière au sein de la DAMAN d’être pleinement
impliquée dans la conception et l’animation de nos journées,
de cohésion.
L’Université de demain…
Je l’imagine pleinement accessible, tant sur le plan physique
(accès aux bâtiments) que sur le plan numérique (applications,
cours, sites web…), et par conséquent exemplaire en termes
d’inclusion vis-à-vis des personnes en situation de handicap.
Nos étudiants, bien informés, bien orientés réussissent de mieux
en mieux dans des lieux adaptés à leur besoin et agréables à
vivre, grâce au concept d’éco-campus, économe en énergie et
végétalisé.
Un conseil…
Il se peut au final que vous ne fassiez pas le métier auquel vous
avez été formé. Cela peut être décourageant, surtout si le métier
en question est une passion. Mais, l’essentiel est de pouvoir
rebondir sur autre chose qui vous parle. Être patient. Sur une vie
(j’ai aujourd’hui 57 ans), il y a parfois des tours et des détours,
pour finalement arriver à une destination qui vous parle. Et si le
chemin a priori est inconnu, les choix vous appartiennent.
