Christelle FLORICOURT Journaliste TV à Réunion 1ère
"L’Université de demain ce serait encore plus de filières pour plus de débouchés…"
Ancienne étudiante à l’Université de La Réunion

Aime…

Ce n’est pas très original, mais ma passion c’est la découverte
de l’info. Je me lève le matin, je regarde les infos, je me couche
le soir en regardant les infos, et tout au long de la journée, je
suis les infos. C’est peut-être dû à mon métier, mais quand j’y
réfléchis, c’est ma passion, c’est cela qui me vient à l’esprit.

L’Université & moi…

Alors après mon bac, j’ai fait une prépa littéraire. Ce n’était pas
forcément ce qui me plaisait. J’ai fait une année d’histoire à
l’Université de La Réunion, où j’ai découvert qu’en fait, il y avait
une filière info-com information-communication. J’ai postulé
pour intégrer la licence info-com, puis master 1, master 2. Je
voulais devenir journaliste…
L’Université m’a permis d’être là où j’en suis aujourd’hui puisque
j’ai fait mes études à La Réunion. J’ai appris mon métier à travers
les cours magistraux à l’Université et via les différents stages
en entreprise. J’ai fait mes premiers pas à Réunion 1ère, en tant
que stagiaire, puis en étant pigiste, j’y suis aujourd’hui à temps
plein sur le poste de journaliste.
Donc l’université m’a apporté une vraie formation, j’ai pu suivre
tout un cursus qui m’a amené là où je suis. J’espère que ce
témoignage pourra servir à certains. Je partage mon expérience,
en espérant que d’autres jeunes, comme moi se retrouveront à
des postes qu’ils avaient ou pas en tête, grâce au biais de leurs
études universitaires.

Anecdote…

Aujourd’hui certains de mes profs sont devenus mes collègues.
Je pense par exemple à Philipe Dornier, qui a été un de mes
professeurs de journalisme et qui aujourd’hui est un de mes
collègues à la radio. C’est assez marrant.
Une autre fois, on avait un exposé à faire sur les personnages
des médias locaux. J’ai pensé à mon grand-père qui avait
contribué à son époque à développer faire les médias de La
Réunion, en presse écrite. J’ai découvert finalement plein de
choses que je ne savais pas sur lui. Ça m’a emmené dans les
archives, ça m’a permis de découvrir plein de choses sur mon
grand-père que je ne savais pas. J’ai découvert le professionnel
qu’il était et ça grâce à mes cours à l’Université.

Fière de…

En dernière année de Master, on pouvait postuler pour faire un
voyage à l’étranger. Pendant trois semaines, un autre étudiant et
moi avons été choisis pour faire une série de reportages écrits
et vidéos en Australie. Ces reportages ont été diffusés dans la
presse écrite et TV. C’était une super expérience dans une autre
langue. On a été à Perth, à Sydney. On a fait des sujets pour faire
un parallèle avec La Réunion, comme le multi-culturalisme et
la crise requin pour voir comment en Australie on traitait cette
problématique. Vraiment très enrichissant.

L’Université de demain…

L’Université de demain, ce serait d’avoir encore plus de filières
qui amèneront plus de débouchés à La Réunion. On connaît le
taux de chômage particulièrement élevé et moi j’imagine une
université qui va répondre encore mieux aux problématiques
des jeunes Réunionnais, au besoin d’élargir le panel de métiers
pour pouvoir construire finalement La Réunion de demain.

Un conseil…

Si j’avais un conseil à donner, ce serait de dire que voilà
aujourd’hui on a plein de possibilités à La Réunion. J’ai fait mes
études intégralement La Réunion et j’en suis plutôt fière. Il ne
faut pas se dire forcément que pour faire bien il faut que je
parte. Si on a envie de rester à La Réunion, on peut rester, il y
a de belles choses à étudier ici. Et je pense qu’il y a aussi de
belles choses à développer à La Réunion. Ici il y a un potentiel, il
y a des jeunes talentueux et on peut réussir plein de choses en
restant ici et en faisant son parcours universitaire à La Réunion.